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Qu’elle semble loin, l’année 1983, où Didier Wampas et ses potes formèrent les Wampas, groupe à peine remis de la déferlante punk qui avait surgi quelques années plus tôt. C’étaient les années Mitterrand, les années de la FM, et les Wampas allaient s’installer dans le paysage du rock français pour (presque) l’éternité.
Le groupe, estampillé rock alternatif, voire psychobilly, a toujours joué dans la cour des grands sans jamais se prendre pour le caïd de la récré. Chez les Wampas, tout converge vers l’énergie, le plaisir, le riff qui jaillit d’une six-cordes rageuse pour défier avec panache les saletés de la vie. Engagés, les Wampas ? Oui, mais sans emphase, sans portes ouvertes enfoncés, avec toujours humour et humilité : voilà ce qui, quarante ans après, fait d’eux un groupe au capital sympathie jamais démenti. C’est généreux, vif, enlevé, boosté à la rage joyeuse d’en découdre avec la vie.
En 2022, et une kyrielle d’albums plus tard, Les Wampas, incarnés par l’infatigable trublion de la scène punk rock hexagonale, ce dandy débraillé au verbe tantôt hilarant tantôt attachant, revient en grande pompe avec « Tempête, Tempête », le bien nommé successeur de « Sauvre le monde ».
Les Vulves assassines c’est du punk-rap de l’espace, avec DJ Conant et MC
Vieillard, deux rappeuses hurleuses aux machines, et l’immense Samy à la guitare électrique. Leurs vulvons-danseurs illuminent leurs concerts de leurs chorégraphies enchanteresses.
Venues du 93, les Vulves assassines font danser fort, chanter en coeur, saigner les oreilles. Et surtout, elles font réfléchir. Parce les Vulves assassines, c’est aussi l’espoir d’un monde meilleur, plus juste, un monde où le Cac40 serait le nom d’une boisson chocolatée bio et accessible à tous. Marxistes, féministes, elles chantent le futur.
Leur premier album Godzilla 3000 (2019) aborde les sujets importants tels que le chômage, l’état d’urgence, le consentement, l’IVG, la Commune, les gros muscles, et bien sûr l’amour.
Leur deuxième album Das Kapital (2022) aborde aussi les sujets importants tels que la lutte des classes, les extra-terrestres, l’ultra-sécuritaire, le patriarcat, la retraite et bien sûr l’amour. Il est probable qu’un troisième album s’impose vu l’état actuel des choses.
Pas Souvent est un groupe de punk-rock vannetais. Déterminé comme Noël en décembre, Pas Souvent nous fait part d’un punk-rock communicatif et articule son show autour d’une question qui lui est chère : définir sa propre place de le monde et comment s’y inscrire. Les textes sont en français et deux voix sont là pour te le rappeler.
Un sens coloré de l’écriture, enn fuchsia tant qu’à faire.