Tarifs :
Tarif réduit : 12€ | Abonné·e : 15€ | Pré-vente : 18€ | Sur place : 20€
⏰ Ouverture des portes : 20H00 – Début des concerts : 20H30
❤️ Si vous aimez : Joy Division, le Punk et l’énergie du rock en live
Rencontre au sommet. D’un côté un des piliers de la musique alternative française Frustration (Born Bad Records), de l’autre un des leaders de la nouvelle génération, les Amiénois de Structures. Oscillant entre punk, cold wave ou métal indus, ces deux groupes font partie des seuls à avoir réussi le « transfuge de scène » : des caves enfumées aux plus grosses scènes de festival. Amour, haine, frustration : tous les sentiments ont vocation à être expulsés et la musique en live peut aider.
L’échauffement vous est fourni par le garage punk féministe à la Riot Grrrl du quatuor Mary Bell.
Les présenter une énième fois serait leur manquer de respect. Mais rappeler pourquoi ils sont importants ne peut pas faire de mal. Historiquement liés à la montée de puissance de Born Bad Records, dont ils furent la toute première sortie, les membres de Frustration font figure de grands frères bienveillants de toute la scène indé française. Leur parcours même est symbolique : issus du milieu garage qui tournait en circuit fermé dans les années 90, ils ont délaissé le rock à tatouages/gomina pour tenter autre chose – un truc à la croisée du punk et de la cold wave, de Metal Urbain, Killing Joke, et Joy Division – quand nous redécouvrions tous le patrimoine « synthwave » de la France à travers les compiles BIPPP ou Des Jeunes gens mödernes. Et cinq mecs pas vraiment réputés pour être des dieux de la technique se sont retrouvés investis d’une grâce étrange, entre l’éclosion du génie et l’alignement de planètes : devenus avant-gardistes à la quarantaine commençante, ils ont montré le chemin comme si de rien n’était à toute une génération de groupes qui a pris conscience que oui, c’était possible, ici-même, dans l’Hexagone maudit. Succès critique, grosses ventes, public déchaîné. Le reste est de l’histoire.
Structures, c’est du rock taillé pour les grandes scènes qui sait se faire intime, qui assume sa noirceur comme sa lumière, ses hurlements comme son élégance. Entre New Wave, Rock Alternatif et Industriel, Pierre et Marvin forment un duo qui nous attire à eux comme un aimant et nous secoue de ses convulsions.
“A Place For My Hate”, un premier album bâti pour le live, est une déclaration à ce qui nous sauve d’une société hideuse et injuste : l’amour. En confessant ses émotions même les plus orageuses sur leur musique mutante, nerveuse, sincère et cathartique, Structures a trouvé le remède et le bon endroit pour l’abandon – ne serait-ce qu’un peu. Oui : la colère, la vanité, la passion et les inégalités donnent envie de se taper la tête contre les murs. Alors autant le faire sur ceux des salles de concerts.
Mary Bell est un cri de riot grrrl dans la nuit, faisant fuir ses ennemis et rassemblant ses fidèles, autour de chants aussi énervés que mystiques.
Livrant des textes introspectifs et féministes, qui n’ont de cesse d’exprimer les injustices et violences que nous ne connaissons que trop bien.
Leur musique, leur lives, sont l’exutoire de nos colères, questionnements et frustrations à toustes. Iels nous rappellent que nous sommes puissant-es et qu’on en a rien à foutre, au cas où on l’oublierait.
Leur nom, fait référence à la jeune britannique Mary Bell, qui, dans les années 60 après avoir été victime de violences et d’abus, fut coupable du meurtre de 2 jeunes garçons. Iels sont notre part d’ombre vécu ou subi exprimée en musique.
Pas le temps de niaiser, Mary Bell, c’est toute l’énergie du mouvement riot grrrl et de nos groupes punk/ hardcore/ grunge 80,90 préférés en un seul et en mieux.